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tice, un dédommagement pour la peine involontaire que je vous ai causée.

— Une grande peine, monsieur Ledoux, prononça Hélène d’une voix qui était presque aussi douce que celle de notre Mariole.

Elle ajouta tout bas.

— Est-ce donc vrai que vous avez eu aussi de la peine, monsieur Ledoux ?

— C’est vrai, répliqua simplement celui-ci. J’ai sacrifié mon cœur à mes intérêts, qui devenaient justement plus importants à cause de cette riche affaire dont je vous ai parlé, et qui commençait déjà à Bar-le-Duc…

— Souffrez-vous, monsieur Ledoux ? interrogea Hélène. Je vous trouve plus changé à mesure que je vous regarde mieux.

— Des fièvres que j’ai eues, demoiselle, répliqua l’ancien collecteur. Je vous avais prié de ne point m’interrompre.

— Je ne vous interromprai plus, monsieur Ledoux.