près du roi avait-elle affaibli une foi ou détruit une espérance.
Elle avait suivi un jour l’impulsion de sa nature enthousiaste et véritablement chevaleresque ; elle s’était élancée au milieu du danger, disant : « Je donnerai ma vie au roi ». Elle était prête à tenir sa promesse, mais le roi voulait plus encore. La Cavalière hésitait, car elle n’avait engagé que sa vie.
Elle songeait, à cette heure, se demandant, au plus profond de sa conscience, si le conseil de Philippe d’Orléans n’était pas sage et loyal ; si ce jeune homme ne serait pas mieux, pour lui et pour son peuple, sur le chemin de Bar-le-Duc, où étaient la belle chasse et la chapelle paisible, que sur la route de Londres, qui menait au trône, à la guerre, à l’échafaud.
Comme elle réfléchissait ainsi, elle s’approcha de son lit, derrière lequel un beau prie-Dieu semblait l’appeler. Son nom prononcé passa à