Page:Féval - La Chasse au Roi.djvu/283

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— C’est merveilleux !

— C’est d’un goût !…

— Et simple ? vous comprenez, dit l’épouse avec bonté. Je vous accorde ma pratique. Seulement apportez plus de rubans, vous savez.

— Et des tulipes, ajouta la maîtresse en faisant sa révérence.

— Je vous demande pardon, vicomte, dit l’épouse en tendant sa main à Raoul, qui la baisa galamment. Je vous reçois en négligé, vous pensez. Je suis à Paris en camp volant. Prenez donc un siège, concevez-vous ?

Elle le conduisit jusqu’à un fauteuil d’un pas léger qui faisait trembler et gémir le parquet.

— D’ailleurs, ajouta-t-elle pour compléter ses excuses, il n’y avait plus de rubans dans le carton.

— Ce que vous avez suffit, belle dame, dit Raoul. Je venais…

— Oh ! répliqua-t-elle en dépliant un magnifique éventail, par-dessus lequel ses petits yeux