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saient le maniement des armes et pouvaient passer pour de bons cavaliers.

Tontaine détacha quelques-uns d’entre eux qui se portèrent en éclaireurs vers la Croix-Aubert, tandis que le gros de la troupe se dirigeait, au grand galop, directement sur la Font-de-Farge, où l’attaque devait avoir lieu.

À la Croix-Aubert, tous les préparatifs de départ étaient faits et le chevalier de Saint-Georges allait monter à cheval, quand Raoul revint de son expédition à l’auberge du Lion-d’Or.

Les avis donnés par Mariole devaient changer du tout au tout les dispositions du voyage. Pendant que Jacques Stuart, cédant aux pressantes sollicitations du vieux baron Douglas, passait sous son pourpoint une fine cotte de mailles, légère comme un tissu de soie et qui pourtant était à l’épreuve de l’épée, Raoul, lady Mary Stuart et les deux cadets de Coëtlogon tinrent conseil.

Raoul ne cacha rien de ce qu’il avait appris :