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ses cheveux noirs. Elle les prit à deux mains et les lança en riant derrière ses épaules où ils rebondirent ruisselants pour retomber comme un manteau superbe.

— Tiens, sœur Hélène, lui dit Mariole, comme te voilà belle aujourd’hui !

— Suis-je belle ? demanda brusquement Hélène.

Puis elle ajouta en fronçant le sourcil :

— Tais-toi, fille, tu me flattes pour que je t’aime !

Les leçons du bonhomme n’avaient pas été perdues tout à fait. Elle était défiante. Elle arrangea ses cheveux et mit sa robe des jours de fête. M. Ledoux devait venir : M. Ledoux vint. Hélène, le croiriez-vous, la grande Hélène remarqua la tournure de son pourpoint et la couleur de ses chausses. Le soir, elle dit à Mariole, qui riait.

— Je n’aurais rien à lui reprocher s’il songeait un peu plus à l’argent, seulement !