Il siffla doucement. Un coup de sifflet pareil répondit. M. Ledoux enleva aussitôt la barre de la porte.
— Enfin ! dit le boiteux, qui se présenta le premier. Vous étiez au chaud, vous, patron. Ici on a l’onglée !
— Je suis mort ! gronda Salva. Je ne sens plus ni mes pieds ni mes mains.
M. Ledoux répondit :
— Bonsoir, mes enfants. C’est précisément le passage du chaud au froid qui donne des rhumes. Entrez vite, je grelotte et un gros catarrhe est bientôt gagné !
Rogue et le juif passèrent le seuil, la porte fut refermée.
M. Ledoux les introduisit sans bruit dans le trou à la boulange. Là, à droite du pétrin, se trouvait une échelle toute semblable à celle qui montait de la salle commune à la soupente du bonhomme Olivat. Celle-ci menait aux greniers de l’auberge.
— Montez, mes enfants, ordonna M. Ledoux.