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ENVOI
À MONSIEUR L’ABBÉ MOIGNO
CHANOINE DE SAINT-DENIS
Savant compatriote et ami,
Vous vous êtes plaint parfois de mon prétendu abandon ; je vous adresse ce livre, complètement expurgé au point de vue de la conscience chrétienne, comme un témoignage de reconnaissant souvenir et de respectueuse affection. Vous y trouverez des noms de notre pays de Bretagne.
Le roi proscrit dont il s’agit dans ce récit d’un fait historique bien connu, entouré de détails vrais, ne ressemble point à l’illustre exilé que nous aimons et que nous admirons. Ce fils obscur des Stuarts ne peut être comparé en rien au grand héritier des Bourbon, mais il y a un triste enseignement dans la conduite du cadet de Bourbon (Philippe d’Orléans) qui gouvernait la France au temps de mon drame,