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de premier valet de chambre, donnait des instructions au Français Bouchard, intendant des écuries, et à Thomas Erskine, ancien veneur du feu roi, qui en avait remontré bien souvent à M. de Rohan lui-même, au temps où Louis XIV daignait encore courre le cerf dans sa forêt de Saint-Germain.

— Le roi a pris connaissance de votre rapport, Erskine, disait gravement Drayton. De beau matin, vous quêterez, s’il vous plaît, dans les fonds de Fains, où l’on a revu de ce grand vieux sanglier. La maison du roi entendra la messe de six heures à Béhonne, et se mettra en chasse aussitôt après. Le roi vous ordonne de faire diligence pour remplacer les deux limiers, décousus aux abois de l’Étang-d’en-Face : Arshaw et Garshaw, je crois…

— Archaud et Garçaud ! rectifia l’écuyer.

— Je vous remercie, monsieur Bouchard, repartit paisiblement Drayton. Ces noms honorables seront inscrits sur leurs tombes avec l’or-