Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/415

Cette page a été validée par deux contributeurs.


CONCLUSION


Le vent d’amont s’était levé avec le jusant, dispersant au loin la brume. Le ciel brillait pendant qu’une fraîche brise achevait de balayer le brouillard. La bataille était finie et les honteux soldats de mylord ambassadeur ne l’avaient pas gagnée. Le cutter le Shannon descendait le fleuve, toutes voiles dehors.

Sur le pont, Jacques Stuart était entouré de ses gentilshommes, en brillants costumes écossais. Auprès de lui, la Cavalière se tenait debout et il y avait sur son triomphe comme un voile de tristesse.