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LA CAVALIÈRE

et l’assassin du bonhomme. Si vous ne pouvez pas, j’irai tout seul, et aussi bien, ça reviendra au même, car c’est moi qui tuerai le Gadoche, vous savez ?

— Ce sera le bourreau ! dit Hélène d’une voix sombre en descendant de son lit.

— Savoir ! quand on les tient, il ne faut pas les laisser s’envoler. Écoutez ! Il m’a trop taquiné, quand il s’appelait M. Ledoux, ce coquin-là ! J’ai mon idée.

Hélène fit quelques pas en s’appuyant à son bras.

— Eh bien, demanda Nicaise, vous êtes trop faible, pas vrai, demoiselle ?

Hélène répondit :

— Partons !