sur ta tête ! Il s’agit de moi : les autres, à l’aventure ! Tu vas montrer à la fille, en bas, comment on fait chauffer mes doubles souliers…
— Oui, demoiselle.
— As-tu ma mante fourrée ? Je parie que non ! Et la peau de mouton pour entortiller mes jambes ? Ah ! ah ! garçon, il me faut mes aises ! Mariole ! non, rien !… Eh bien, toi, fatout, quand tu resteras comme un poteau, planté en terre !…
— Mais vous me parlez, demoiselle !
— En es-tu sûr, Benet ? Allons des jambes ! Tu vas me faire monter mon vin sucré, très-chaud. Ça donne des forces.
— Ah ! dame ! ça ravigote un quelqu’un, c’est sûr ! approuva le fatout qui tâchait de se rendre agréable.
Il y avait du bruit à la fenêtre qui donnait sur le jardinet.
— Qu’est-ce que c’est que cela ? s’écria Hélène.