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LA CAVALIÈRE

— Je disais donc : les petits… veux-tu savoir ? On ne peut pas rudoyer ça comme on voudrait, à cause du souvenir des parents. Et puis ils sont si gentils tous les quatre. Il faut prendre des gants. C’est ennuyeux. Ah ! quand je n’aurai plus ni Mariole, ni la tante Catherine, ni les marmailles…

— Voulez-vous savoir, demoiselle, déclara Nicaise qui avait la larme à l’œil, vous serez malheureuse comme les pierres, quand vous ne les aurez plus !

— Je serai libre comme l’air, innocent ! Et je pèserai moins qu’une plume !

Elle se leva.

— Heureusement, pensa Nicaise, qu’elle les aura toujours !

— Allons dit Hélène résolûment, voilà qui est dit, pas vrai ?

— Quoi donc, demoiselle ?

— Pour les vingt mille livres… nous les em-