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LA BANDE CADET

ceau de papiers avait disparu. Il en restait seulement deux feuilles jaunies, ayant tournure d’actes publics.

M. le duc dit :

— Ceci est le nom de mon fils, — si j’ai un fils, ceci est sa vie et sa fortune. Écoutez-moi bien, mon cousin Stuart : je n’ai connu en toute mon existence qu’un homme, un seul, en qui j’aie eu confiance absolue. Jurez-moi que si je viens à mourir ou à perdre connaissance avant l’arrivée de cet homme, vous lui remettrez ces deux pièces fidèlement.

— Le nom de cet homme ? demanda Morand.

— Colonel Bozzo-Corona.

Morand étendit sa main droite et dit :

— Je jure que je remettrai fidèlement ces deux pièces au colonel Bozzo-Corona.