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LA BANDE CADET

apports de mille écus et des dots de quinze cents francs !

Il respira avec bruit comme fait généralement l’acteur qui raconte la mort d’Hippolyte au Théâtre-Français, et reprit :

— Je vous remercie de vos dires qui établissent au moins la situation dans toute sa franchise, tant de la part des deux conjoints que de la part des témoins, de la famille, et de ma part à moi, instrument nécessaire et privilégié du bonheur dans le ménage… Cela étant bien compris, parce que je l’ai exprimé ou fait exprimer nettement, j’achève l’article troisième :

« … Les biens du futur époux sont :

» 1o  La fortune personnelle de Mme la duchesse douairière de Clare, princesse de Souzay, sa mère, évaluée à 80,000 livres de rentes, sur lequel revenu, ladite princesse constitue un apport de 25,000 francs, annuellement payables, selon l’acte qui a été passé en mon étude et dont la minute est ci-jointe ;

» 2o  Ses droits actuels et liquides, mais subordonnés à la production des titres, à la succession de M. le duc de Clare, son père, évalués en biens meubles et immeubles à la somme de quatre millions cinq cent mille francs ;