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LA BANDE CADET

châssis restaient ouverts, car j’entendis presque aussitôt après une voix qui disait distinctement : « Faites entrer… »

Adèle avait beau faire, c’était plus que de la curiosité qui flambait maintenant dans son regard.

— Ça commence à vous amuser ? demanda M. Noël. C’est malheureux que mon rouleau est presque au bout. Les autres entrèrent. Je reconnus très bien leurs voix quand ils dirent : « Comment que ça va, monsieur Mora ? »

M. Mora ! répéta Adèle, c’est la personne du rez-de-chaussée ?

— Je ne sais pas. La personne du rez-de-chaussée ne disait rien ou causait très bas, car je n’ai pu saisir une seule de ses paroles. M. Larsonneur a dit : « C’est fait ! » On a compté de l’argent, puis M. Larsonneur toujours a repris : « Il paraît que le petit est sur la piste du marbrier. »

Adèle s’agita dans son fauteuil. Elle était très pâle et gronda d’une voix changée :

— Que veux-tu qu’on fasse de toutes ces bêtises-là ?

— Moi ? ce qu’il vous plaira, répondit M. Noël. On peut couper le reste, si vous voulez. D’ailleurs,