Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome I.djvu/209

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
207
LA BANDE CADET

blait relever de maladie, puis, le secrétaire de celui-ci, M. Albert, charmant garçon, dont la gaieté juvénile et communicative éclairait toute cette tristesse.

Il y avait enfin la femme de chambre de madame, qui avait nom Rose Lequiel, une manière d’intendant, appelé M. Larsonneur, et Jean Tardenois, ce valet à cheveux blancs que nous venons de présenter au lecteur.

C’était tout.

On avait gagé les autres domestiques après l’arrivée.

Le docteur Abel Lenoir était venu lui-même procéder à l’installation. Depuis lors, il faisait de fréquentes visites. Nous dirions presque qu’il était de la famille si son dévouement n’eût affecté toujours les formes les plus rigoureuses du respect.

Et pourtant (ceci était au dire des domestiques nouveaux, car certes ni Rose Lequiel, ni M. Larsonneur, ni Tardenois ne se seraient permis pareil bavardage) on l’avait entendu parler haut plus d’une fois.

En ces occasions, on aurait juré qu’il commandait.