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LA BANDE CADET

aujourd’hui… d’abord, voilà ce que j’ai trouvé sur lui !

Il tendit le monseigneur, qui fut pris par un des employés, lequel dit, en l’examinant :

— L’objet a du service.

Le prisonnier restait immobile et silencieux.

— D’autre part, poursuivit Noël, je ne sais pas si c’est en biens-fonds ou en valeurs qu’il est riche, mais il m’a offert un mandat de 20,000 francs sur les neveux de Schwartz et Nazel…

— Impudent coquin ! voulut interrompre le prisonnier.

— La paix ! fit Larsonneur durement. Allez, monsieur Noël, j’écoute.

— À cette fin, acheva celui-ci, que je lui aurais communiqué mes effets du gouvernement pour se pousser du large et rejoindre ses complices en ville. Ah ! il connaît son état, celui-là !

Clément ne renouvela point sa protestation.

— Aux manchettes ! ordonna Larsonneur. Mention de votre conduite et de vos dires sera au rapport, monsieur Noël. Vous vous êtes conduit en homme fidèle et intelligent !

Pendant qu’il parlait ainsi, il jeta un regard