balcon, s’avancèrent, démasquant ainsi la figure de M. Lecoq, qui se replongea précipitamment dans l’ombre du cabinet.
Les bras de Valentine lâchèrent prise, elle tomba agenouillée.
— Entendez-vous, fit-elle en se tordant les mains, il est innocent ! Il l’a juré, je le jure aussi !
Les deux agents s’emparaient déjà de Maurice.
— Et c’est moi, dit Valentine dans le paroxysme de son désespoir, c’est moi qui l’ai trahi… qui l’ai livré… qui l’ai tué !
Maurice détourna la tête parce que les larmes l’aveuglaient.
Valentine voulut se relever, pour le défendre peut-être, car les agents l’entraînaient.
Elle étendit vers lui ses pauvres bras tremblants, puis elle s’affaissa sur elle-même et sa tête rebondit contre le plancher, où elle resta comme morte.