Page:Féval - L’Arme invisible, 1873.djvu/171

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XI

L’assassinat.


À ce nom que le hasard lui jetait comme un écho de sa haine, Maurice resta immobile.

Il sembla qu’une force inconnue clouait ses pieds au sol.

À l’appel du valet, un élégant coupé quitta la file des équipages et monta le chemin pavé qui traversait le trottoir pour entrer dans la cour de l’hôtel.

Un instant encore, Maurice demeura immobile, puis il pensa :

— Je suis trop éloigné, je ne le verrai pas.

Et d’un bond il gagna la porte cochère.

Le coupé, après avoir pris son maître au perron, redescendait la pente au petit pas. Les deux por-