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core, étaient des inconvénients nécessaires : ils résultaient de la conquête. Les seconds restaient attachés au souvenir du duc Guillaume et à la grande position de la princesse d’Eppstein. Nous devons dire que la conduite irréprochable et habile de la comtesse du Bréhut de Clare en avait augmenté le nombre. Mme la comtesse était une femme charmante, souverainement distinguée quand elle voulait, et adroite au possible. Je ne crois pas qu’elle eût des confidents. Ceux qui pensaient la connaître à fond disaient qu’elle était trop portée à oser l’impossible. Cela, jusqu’à présent, lui avait réussi, et il y a un axiome latin qui crie, dans toutes les bouches pédantes : « La fortune favorise les audacieux. »

Quand se donnent les grands galas de la finance, nous voyons souvent nos seigneurs les banquiers élargir tout à coup leurs charmantes demeures, les nuits de fêtes, et parquer la foule immense des amis de leur caisse dans de beaux petits jardins, couverts et planchéiés expressément à cette occasion. Quand même les de Clare auraient eu deux ou trois clientèles semblables, point n’eût été besoin de couvrir ni de parqueter tout ou en partie du jardin de leur hôtel. Les deux grands salons du rez-de-chaussée, la galerie et l’enfilade des chambres d’apparat eussent suffi amplement à contenir le tout Paris et demi qui s’invite aux processions de la finance, et la maison de Clare n’avait pas tant d’intimes que cela, malgré son 29 juillet.

Elle était sûre, quand elle voulait, d’avoir une très convenable cohue, mélangée dans la proportion que nous avons dite. Le faubourg Saint-Germain n’aurait point osé faire défaut, parce que la comtesse avait eu la science de se poser en femme politique, sans jamais dire un mot de cette chose qui, vulgairement, s’appelle aussi la « politique, » chose grave, utile et belle à la première page des journaux, mais qui prend de fatales odeurs en passant par les bouches profanes, comme ce blond tabac du Levant si suave, si par-