CHAPITRE IH. A5É une ruse, ma commère, tu n’échapperas pas, car nous te conduirons nous-mêmes !
— Marchons, dit-elle, je vous attends !
— Et moi, seigneur bandit, s’écria Cocomero, et moi, ne me laisserez-vous pas en aller ? Je n’ai plus rien à faire ici, je vous assure ; j’ai rempli une mission, permettezmoi de vous souhaiter un bon voyage, et d’aller en bas prier la madone pour Vos Seigneuries.
— Allons ! descends ! commanda lestement Cosimo en poussant le paysan à bas de son âne.
— Comment, vous me prenez mon âne ? s’écria Cocomero désolé. Mon pauvre änc ! Si vous saviez, seigneur bandit, comme j’aime mon’äne !... O’ mon äne ! mon cher änel ! et avec quoi donc vais-je retourner à mon village ? …
Cocomero s’arrachait les cheveux.
Un bandit s’approche de luï et lui lia tran-