R. En ré bémol.
D. Dans quel ton, quand il y en a six ?
R. En sol bémol.
D. Dans quel ton enfin quand il y en a sept ?
R. En ut bémol.
D. Y a-t-il une méthode générale pour connaître le ton, à l’inspection des signes qui sont près de la clef ?
R. Oui ; la tonique se trouve une note plus haut que le dernier dièse, et trois notes plus bas que le dernier bémol.
D. Toutes les gammes sont-elles formées sur le modèle de la gamme ut, ré, mi, fa, sol, la, si, ut ?
R. Non ; celles qui sont faites sur ce modèle sont appelées gammes majeures ; mais il en est d’autres qu’on nomme gammes mineures.
D. En quoi celles-ci diffèrent-elles des autres ?
R. Le premier demi-ton se trouve entre la deuxième et la troisième note, au lieu d’être placé entre la troisième et la quatrième ; et la distance de la cinquième note à la sixième n’est que d’un demi-ton au lieu d’être d’un ton, comme dans les gammes majeures.
D. Les gammes mineures ne donnent-elles point lieu à quelque observation particulière ?
R. Il existe, en effet, dans la disposition de ces gammes, en montant et en descendant, une différence qui ne se trouve pas dans les gammes majeures .
D. En quoi consiste-t-elle ?
R. Pour faciliter les intonations, les distances des notes depuis la cinquième jusqu’à la huitième sont les mêmes en montant que dans les gammes majeures ; mais, en descendant, il y a un ton de la huitième note à la septième, un ton de la septième à la sixième, et seulement un demi-ton de celle-ci à la cinquième.
D. Donnez un exemple de cela.
R. La, si, ut, ré, mi, fa ♯, sol ♯, la ; La, sol ♮, fa ♮, mi, ré, ut, si, la.