D. Comment appelle-t-on l’intervalle compris entre le premier nom d’une gamme et le même nom de la gamme suivante ?
R. Octave.
D. Combien y a-t-il d’octaves entre le son le plus grave du plus grand instrument, et le son le plus aigu du plus petit ?
R. Sept, ou à peu près.
D. Combien ces sept octaves renferment-elles de noms de sons ?
R. Quarante-neuf.
D. Y a-t-il des signes pour représenter ces quarante-neuf sons ?
R. Oui.
D. Comment les nomme-t-on ?
R. Notes.
D. Quelle est la forme de ces notes ?
R. Celle de points d’une certaine grosseur, noirs ou formant un petit cercle.
D. Cette forme est-elle la même pour les signes de tous les sons ?
R. Oui.
D. Comment peut-on les distinguer les uns des autres ?
R. En les plaçant sur cinq lignes parallèles dont la réunion s’appelle portée, ou dans les espaces de ces lignes.
D. À quelle place de la portée est placée la note la plus grave ?
R. Sur la ligne inférieure, qu’on appelle la première ; les autres vont ensuite en s’élevant dans les espaces et sur les autres lignes comme sur une échelle.
D. Mais vous avez dit qu’il y a quarante-neuf sons à représenter dans l’espace de sept octaves ; pourtant, dans la portée composée de cinq lignes et de leurs espaces ou positions inférieures et supérieures, il n’y a de place que pour onze notes ; où met-on les autres ?
R. La portée n’a que cinq lignes, afin de faciliter la lecture des notes ; mais quand on veut représenter des sons plus graves que celui de la première ligne, ou plus élevés que celui de la cinquième, on emploie de petites lignes additionnelles qu’on supprime quand elles ne sont plus utiles.