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musica et cantu figurato, qu’on trouve dans les deux éditions de ses œuvres imprimées à Lyon, 1597, et Venise, 1602, six vol. in-fol. On a aussi réimprimé à Rome, en 1783, un petit ouvrage de sa composition intitulé : Il Silenzio necessario nell’ altare, nel coro ed altri luoghi, ove si cantano i divini uffizii.

AZZARITI (…), professeur de musique à Naples, s’est fait connaître par un ouvrage intitulé : Elementi pratici di musica, Naples, Trani, 1819, in-8°.

AZZIA (alexandre d’), né à Naples, vers 1765, fut attaché en qualité de poète traducteur de libretti, au théâtre italien établi à Paris, en l’an ix, par Mlle Montansier. On a de lui : Sur le rétablissement du théâtre Bouffon italien à Paris, Paris, 1801, deux feuilles in-8°. D’Azzia est mort à Paris, en 1804. C’est lui qui avait été en Italie pour y rassembler la troupe qui produisit une si vive sensation dans le Matrimonio Segreto : on y remarquait Mme Strinasacchi, Nozzari et Raffanelli, alors le meilleur bouffe de l’Italie.

AZZOLINO DI BERNARDINO DELLA CIAJA (laurent), chevalier de l’ordre de Saint-Étienne, né à Sienne, le 21 mai 1671, se distingua comme organiste, et fut un très bon compositeur pour l’église. À ces talens il joignit le mérite d’être le plus habile constructeur d’orgues qu’il y eût de son temps en Italie. Son plus bel ouvrage est l’orgue qu’il acheva, en 1733, pour l’église des chevaliers de Saint-Étienne de Pise, instrument magnifique qui excite encore l’admiration des connaisseurs. Cet orgue a quatre claviers et plus de cent registres, dont quelques-uns sont de l’invention d’Azzolino. On ignore l’époque de la mort de cet artiste.

FIN DU PREMIER VOLUME.