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à votre service ! Seigneur, je suis votre servante, et je vous supplie de recevoir dans votre royaume celui que je pleure et que je veux retrouver auprès de Vous !

Ô fille douloureuse et sainte ! le Héros que tu pleuras est ce Héros que toute une race française en cette terre d’Amérique admire et vénère ! Ton Héros, petite canadienne, est ce Héros de France dont le souvenir demeure pur et immortel dans le cœur de ta race !

Et

Lorsque ton fier cadavre à peine refroidi
Fut étendu devant la foule agenouillée,
— Dors en paix, Hindelang ! — la dette était payée !

(Louis Fréchette).


FIN.