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reconnut le jeune avocat, l’ami intime de Jules Marion.

Et, bravement, à l’offre de service de Constant elle répondit :

— Puisque vous êtes à mon service, je vous retiens, monsieur le lieutenant. Montez donc !

Raoul obéit.

— Et, sans indiscrétion, où allons-nous, mademoiselle ?

— À l’Hôtel Provençal, Place Saint-Lazare.

Et le cocher fouetta sa bête.

— Et Jules ?… s’empressa d’interroger Raoul.

La physionomie de Violette s’assombrit.

Raoul remarqua ce changement et s’en inquiéta.

— Est-il plus mal ? demanda-t-il d’une voix tremblante.

— De sa blessure il est à peu près remis. Mais il est survenu un événement qui met notre ami dans une situation inquiétante.

— Qu’est-il donc arrivé, mademoiselle ?

Violette apprit au lieutenant l’accusation portée contre Jules. Puis elle lui expliqua les motifs de son voyage à Paris, en l’informant aussi