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— Eh bien, il se trouvera un bon religieux pour vous réconcilier avec votre Créateur et vous ouvrir ensuite la porte du Ciel, c’est-à-dire la porte à la liberté.

— Ah ! qui que vous soyez, s’écria Monsieur Gaston plein d’admiration pour cet homme en robe de moine qui formulait les choses les plus extravagantes avec une tranquillité et une conviction indéniables, — qui que vous soyez, mon révérend, je rends hommage à votre génie inventif et je me fie entièrement à vous.

— Bien, termina le docteur d’une voix brève. Passons maintenant à la lettre que je veux vous dicter.

Sa main droite alla fouiller à l’intérieur de sa robe, et elle reparut tenant un calepin et une plume-fontaine.

— Voici le nécessaire, dit-il. Vous n’avez qu’à vous accommoder le mieux possible sur ce lit.

Monsieur Gaston releva le matelas du lit de camp, — un simple lit de planches jointes côte-à-côte, y posa le calepin, se pencha en s’ap doigts, il attendit.

Le docteur dicta alors la lettre que Jules Marion avait reçue à l’hôpital, — lettre que le