d’épaule, je n’ai qu’à savoir m’y prendre !…
Et sans plus il rebroussa chemin.
Quel projet sinistre venait encore de naître dans le cerveau diabolique du docteur Randall ?
On le saura bientôt.
On se rappelle que Monsieur Gaston avait dit au docteur là-bas, à l’hôpital provisoire :
— Il faut que je sois à Paris demain !
En effet le soir même, aussitôt après son attentat contre la vie de Jules Marion, Monsieur Gaston, sûr en lui-même de n’avoir pas manqué son coup et satisfait d’avoir gagné son argent — c’est-à-dire les vingt-cinq mille francs versés par Harold à titre de première avance — ce même soir donc, Monsieur Gaston reprenait la route de Paris.
Trois jours s’étaient passés depuis, et nous retrouvons Monsieur Gaston seul dans son petit cabinet à neuf heures du soir.
Il quitte le petit secrétaire où, l’instant d’avant, il écrivait ses notes ou rapports, et le ferme soigneusement à l’aide d’une clef qu’il fait ensuite disparaître dans les pages d’un gros volume tout poussiéreux qui tient compagnie à un