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— Souligné d’une V. C. — comme tu faisais observer ce matin.

— Justement… Et puis tant mieux si je crève, tant mieux pour toi, puisque je te désigne à l’avance comme mon successeur.

— Merci, mon vieux, je ne suis pas pressé de faire embrocher ma lieutenance, répondit Marcil avec sa raillerie habituelle.

— Soit. C’est Jules, en ce cas, qui me remplacera. Hein !… qu’en dis tu, Marion ?

À cette interpellation directe Jules tressaillit, son rêve se déchira, et il retomba dans la réalité.

Raoul et Marcil échangèrent un sourire.

À ce moment l’attention de nos trois amis fut attirée par des lumières qu’on voyait s’agiter non loin dans la noirceur.

— C’est là qu’est l’hôpital, fit observer Jules Marion.

— Diable !… s’écria Raoul Constant, nous avons dû marcher vite : il me semble que nous venons de quitter la tranchée seulement.

— C’est heureux que tu n’aies pas trouvé le chemin long, répliqua Marcil. Est-ce un élo-