En tout cas, la suite du récit nous renseignera probablement, et saura donner tort ou raison aux hypothèses précédentes.
Sur la fin d’un après-midi, au moment où Harold pénétrait dans son cabinet, le téléphone résonna.
C’était le docteur Randall qui demandait une entrevue, annonçant qu’il avait une communication tout à fait importante à faire au millionnaire.
Harold répondit qu’il était à sa disposition et l’attendait.
Une demi-heure après le docteur, toujours très soigné de sa personne, mais la mine quelque peu soucieuse, se présentait.
— Eh bien ! mon cher docteur, demanda Harold, il y a donc du nouveau ?
— Du nouveau un peu défraîchi… parut répondre avec humeur le docteur ; mais ce n’est pas ma faute si je vous l’apporte dans cet état : depuis cinq jours sous demeurez introuvable.
— C’est que j’ai été très pris par certaines affaires que j’avais un peu négligées. Mais ce nouveau ?… interrogea-t-il. Mettez-moi donc au courant de suite, — vous aiguisez rudement ma curiosité.