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LA BESACE D’AMOUR


LA BESACE D’AMOUR


Ah ! oui, la pauvre besace… elle demeurait là, gardant ses coups d’épée, et les trous de sa toile semblaient peu à peu se refermer comme de vieilles et douces blessures qui sous les baumes magiques se cicatrisent doucement ! Elle était là comme un symbole d’amour avec sa voisine la besace du père Croquelin ! Elle demeurait là comme le symbole d’amour qui unissait ces deux enfants d’une même et grande race !… deux enfants dont l’un était de France, l’autre du Canada !… deux enfants, jeunes et forts, beaux et vertueux, qui allaient de toute âme perpétuer la belle et noble race française d’Amérique !…


FIN