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Je résumerai ma thèse :


I. — François n’est pas le neveu réel de Guillaume. Son origine Tonnerroise n’est donc pas démontrée par le testament de Flastrier.


II. — L’aïeul de François est un trouvère errant ; or, la Normandie est le nid d’où la couvée des jongleurs prend son vol.


III. — C’est en cette province, où abondent les monastères, qu’on a copié surtout les poètes grecs et latins depuis le septième siècle, mais principalement depuis Lanfranc lui-même, un ligure de la Haute-Italie, conseiller politique de Guillaume, qui fit venir tant de manuscrits d’Italie et d’Orient.

C’est donc là et de là que les Poètes errants prirent les pseudonymes ambitieux de Maro, Stace, Homère, Horace et l’aïeul de François tire de là le sien vraisemblablement.


IV. — Villon connaît à Paris beaucoup de Normands. Il est difficiles d’expliquer sans une origine commune ses relations avec la femme du grand Prévôt ;


V. — Avec l’abbesse de Port-Royal.


VI. — Si sa maîtresse Katherine n’est pas du faubourg caennais, on ne sait où la rattacher. Mais sans doute aucun cette Katherine est de Vaucelles. Les coïncidences deviennent de plus en plus nombreuses.