Page:Féret - Les Origines normandes de François Villon - 1904.djvu/37

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
35
DE FRANÇOIS VILLON

C’est le crâne du Bessin, du Lieuvin, du Roumois.

Comme Villon n’est pas du Midi, mais du Nord ; pas troubadour, trouvère ; qu’au nord, la blondeur wallonne, picarde et flamande ne s’est pas encore avivée du brun espagnol ; et qu’il faut expliquer ce noir-là, ce noir si noir, je l’explique par un croisement liguro-normand. Certes, depuis et avant César il y a des types ligures en Gaule. Mais la fusion est déjà ancienne, et adoucit le type dans le Nord français seul en cause vers un brun intermédiaire. Chez nous seulement, par la plus récente importation de femmes italiques, le type encore cru persiste alors.