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LES ORIGINES NORMANDES DE FRANÇOIS VILLON

Vers aux forces organisées de la Strophe, vous à qui fut révélé que l’Art s’appuie sur la contrainte comme l’aile sur la résistance de l’air, — ce n’est pas ici un latin anarchiste qui vous aime.

« À vous qui, en Procureur ouivet, argumentez, subtilisez et plaidez, — mon salut Normand !

« La première fois que je rencontre un vielleux, fidèle à l’ancienne musique de nos assemblées, je le veux traiter en hôte par mémoire de vous, et qu’il boive sur ma bancelle. Car vous écriviez, quand vous renonciez aux chansons d’amour : Ma vielle ay mys soubs le banc.

« Ô vous qui fûtes fervent à Notre-Dame, — que la patronne des Normands, reine de nos palinods, vous sauve des infernaux palus. »