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III

Se gratte où n’a pas de cuisson ;
Boit l’eau trouble où crut verser l’ale ;
Impose deux rênes qui sont
D’or au cheval qui a des ailes ;
Et le monde rit des ficelles.
Ah ! la gloire ! pour que d’un brin
De laurier la tempe étincelle !
Trop il embrasse et mal étreint.

Envoi

Prince errant, il croit d’un refrain
Payer le cidre et la bancelle.
Mais qu’il frappe à l’huis, et l’ancelle
Au nez du maupiteux le scelle :
Trop il embrasse et mal étreint.

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