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LA VIE ET LA MORT DES FÉES

vième siècle, avec les lueurs de mysticisme qui baignèrent son couchant, se reconnaissait tout entier, idéalement, en Kundry, comme le treizième aurait pu se reconnaître en Béatrice. N’avait-elle pas de l’esprit et du cœur de son siècle, cette pèlerine vagabonde qui avait ri de la Croix comme une fille de Voltaire, et n’aspirait désormais qu’à pleurer auprès de la Croix, comme une pénitente douloureuse, comme l’âme repentante d’un Verlaine ?