avec leur caractère malfaisant, de prendre des manières apprivoisées, et si, quant aux chaleurs excessives, au froid glacial, ils les croient faits pour nuire par le mauvais créateur, qu’ils sachent donc : que, si la neige et les frimas ne durcissaient les montagnes, les racines des plantes ne grossiraient pas, et, si la grande chaleur n’échauffait les plaines, les fruits ne viendraient pas.
17. Si les maux et les maladies et les morts prématurées, et la mort elle-même, ils pensent tout cela produit par quelque mauvais créateur, s’ils croyaient aux lois divines, (arguant) de ces lois elles-mêmes, nous leur ferions réponse. Mais, puisqu’ils supposent produits par le mauvais créateur tous ces désordres, nous leur demanderons, nous : Du créateur des biens, et (du créateur) des maux, lequel est le plus puissant ? S’ils disent que le créateur des biens est (le plus) puissant, ils mentent ; car s’il était plus puissant que le créateur des maux, il ne lui donnerait pas (permission) de jeter ses maléfices sur les bonnes créatures, et, de plus, il ne devrait pas lui donner aucune place sur son territoire ; car si (le créateur du bien) était quelque peu puissant, d’abord il séparerait son domaine de (celui du créateur du mal), et puis, ensuite, ses créatures, quoi que pût faire (son ennemi).
Mais ils diront cela : Pourrait-il, lui, le bien, écarter le (mal) de ses bonnes créatures, s’il n’était puissant ? S’ils disent que le bien était puissant, qu’ils sachent donc que, s’il pouvait écarter le mal, et qu’il