point restés tels comme ils étaient, mais, parce qu’ils ont été convertis à un état meilleur, meilleurs seulement ils paraîtront ; mais, s’ils ont tourné à un état pire, ils peuvent (les païens) dire que Dieu est cause des maux, puisque lui-même avait converti ces produits à un état meilleur.
Mais ils disent que Dieu a séparé (ce qui était) clair en un côté, d’où il a fait les créatures, et a laissé (ce qui était) fange.
Nous dirons : Puisque Dieu pouvait éclaircir ce (mélange impur), supprimer même les maux, et qu’il n’a pas voulu les supprimer, donc il faut le dire cause des maux ; car d’une moitié (de la matière) il a fait les bonnes créatures, et a laissé l’autre moitié telle quelle devenir (un moyen de) corruption pour les bonnes créatures. Si quelqu’un examine avec vérité les choses, il trouve ὑλη tombé dans un péril plus immense que (celui de) la première confusion ; car, avant le triage et la conscience des dangers des maux, ὑλη était dans la tranquillité et l’insouciance, et maintenant, par suite de la perception acquise des maux, il se trouve dans le trouble et la perplexité. Si tu veux, prends exemple de l’homme même ; car, avant de prendre forme et de devenir vivant, (l’homme) était non participant des maux, et, quand il vient à l’état d’homme, alors il est porté aux maux par son propre libre arbitre ; de même aussi, (par suite) de bonté, ce qu’ils disent émaner de Dieu, ὑλη, se trouve arrivé à un état pire.
Mais, si Dieu, par son impuissance à supprimer