aussi les honorer par des sacrifices et des offrandes.
Si, comme ils le témoignent, il est une seule cause de tout, l’être essentiel et éternel, il est évident que les autres êtres ne sont point essentiels et éternels ; et comment des êtres non essentiels, non éternels, avec l’être essentiel, avec l’être éternel, recevront-ils adoration ? Surtout des êtres corporels et apparents, comme votre soleil et votre lune, et les astres, et le feu, et l’eau, et la terre qui par les mages et les païens sont honorés.
Mais, si quelqu’un de ces gens-là dit : C’est bien ; il est une essence cause de tout, vous dites : or, s’il est une essence qui suscite, inspire tout dans tout, si rien ne lui est opposé, comment ces ministres si bons, si bienfaisants, qui ont été établis par elle (essence), comment nous ordonnez-vous de les mépriser ?
Nous dirons : Ces ministres si bons, si bienfaisants, qui ont été institués par elle (essence), nous n’ordonnons pas de les mépriser, mais nous ordonnons itérativement de ne pas offrir aux créatures le culte du Créateur ; car il n’y a de bienfaisant, de généreux que celui-là seul qui a fait tout sans parcimonie. Il conserve en vie les êtres raisonnables, invisibles, et n’est point jaloux ; je dis les anges, les âmes des hommes, les objets inanimés, chacun à leur place. Or, le soleil est bon et beau par nature, pour nous, pour toutes les créatures qui sont sous les cieux ; il est utile à la conservation, comme un flambeau dans une grande maison, allumé entre