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XIV

L’ÉDUCATION VÉNUSIENNE.


Au bout de notre promenade, et comme nous nous rapprochions de la maison de Mélino, je remarquai trois ou quatre bâtiments d’architecture gracieuse, s’élevant chacun dans un bouquet d’arbres, au milieu d’un beau parc.

Mélino me dit que c’était un lycée.

— Un lycée ! m’écriai-je stupéfait. Chez nous, les lycées ou les couvents de jeunes filles sont d’énormes bâtisses lourdes, austères, partout entourées de grilles serrées et de hautes murailles.