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Je me levai, je l’enjambai, et mettant mon petit orifice en contact avec cette grosse chose dure, je la fis glisser en moi. Je ressentis d’abord une légère douleur et de la difficulté, mais la souffrance s’évanouit bientôt quand il commença à bouger ; il entrait et sortait avec beaucoup plus de facilité ; nos lèvres étaient collées, nous suçions mutuellement nos langues, et quand au bout de quelques minutes je sentis son membre se gonfler, je précipitai mes mouvements.

— Qu’est-ce qui vous fait grossir comme cela, tout d’un coup, mon cher William ?”

— C’est que je suis prêt à décharger en vous la liqueur divine ; sentez-vous plus de plaisir à ce moment-là, mon amour ?”

— Certainement, chéri, c’est un moment de délice exquis ; serrez-moi sur votre cœur, cher William !”

— Oh ! chérie, je vais décharger !”

— Versez dans votre petite Eveline. Oh !… Oh !…”

Quand nous nous fûmes calmés, je fis remarquer à William qu’il ne serait pas prudent de rester plus longtemps, que nous nous endormirions, et que si on nous surprenait, ce serait notre perte à tous deux, et que devant partir à 6 heures, il fallait prendre un peu de repos auparavant. Il n’y consentit qu’après m’avoir fait promettre de le recevoir la nuit suivante. J’y consentis avec plaisir, et après beaucoup de tendres baisers et d’adieux répétés il me laissa.

Aussitôt qu’il fut parti, je m’endormis d’un profond sommeil réparateur, rempli de songes déli-