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le fouet. Le gouverneur de Péking se mettra aussitôt à genoux pour le recevoir. Ils couvriront la charrue et le fouet de leurs enveloppes de soie, aussi bien que la boîte du grain. Alors la musique s’arrêtera, et le président du tribunal des rites invitera le Fils du Ciel à monter au pavillon impérial. Le même président et le premier mandarin de l’agriculture y conduiront Sa Majesté par l’escalier du milieu. Sa Majesté s’assiéra, le visage tourné vers le midi.

« Tous les princes, tous les grands, tous les mandarins, qui n’ont point d’emploi dans le reste de la cérémonie, se rangeront aux deux côtés de l’empereur et s’y tiendront debout. Alors les trois princes commenceront à labourer et feront cinq sillons, ayant chacun un vieillard pour conduire leurs bœufs, deux laboureurs pour soutenir leurs charrues et deux mandarins inférieurs de Péking pour semer après eux. Quand ils auront fini, ils viendront se placer à leur rang. Les neuf premiers dignitaires de l’empire commenceront alors à labourer et feront neuf sillons, ayant chacun un vieillard pour conduire leurs bœufs, deux laboureurs pour soutenir leurs charrues, et des mandarins inférieurs pour semer après eux. Quand ils auront fini, ils viendront se mettre à leur rang et resteront debout. Les mandarins inférieurs de Péking couvriront de leurs enveloppes les instruments du labourage et les boîtes du grain, et les emporteront.

« Le président du tribunal des rites conduira au bas du pavillon impérial, du côté de l’occident, tous les mandarins de Péking, les vieillards, les laboureurs, habillés selon leur état, et portant chacun un instrument