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Tout officier du gouvernement qui reçoit une nouvelle semblable doit prendre le deuil et cesser immédiatement ses fonctions. Il devra s’abstenir de tous les actes de son ministère pendant toute la durée du deuil. Si, pour éviter cette cessation de services, il représente faussement que la personne décédée était un parent inférieur, il subira la peine de cent coups, perdra sa place et sera déclaré incapable d’exercer, à l’avenir, aucun emploi public.

La loi précédente sur les avis reçus de la mort d’un père ou d’une mère n’oblige point ceux des officiers du gouvernement qui remplissent des emplois civils importants et éloignés, ou des commandements militaires loin de la cour. La conduite qu’ils auront à tenir, dans de telles occasions, sera déterminée par les ordres exprès de l’empereur[1].

On voit, par tous ces détails, ce que peut être une piété filiale, qui, pour ne pas s’émousser, a toujours besoin d’être fortement stimulée par le bambou.

Parmi les lois rituelles, nous en avons remarqué quelques-unes qui méritent d’être signalées à cause de leur excentricité. Tout ce qui concerne la science des astres, comme le soleil, la lune, les cinq planètes, les vingt-huit constellations principales et les autres, ainsi que l’observation des éclipses, des météores, des comètes et des autres apparences célestes, sera du ressort des officiers composant le conseil astronomique de Péking. Si ces officiers négligent d’observer exactement lesdites apparences et de marquer

  1. Tome I, p. 310 et 311.