Page:Evariste Huc - Empire chinois ed 5 vol 1.djvu/35

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de charmes pour les âmes croyantes et pieuses, et qu’on serait peut-être en droit de rechercher dans des pages écrites par un missionnaire. Nous avons eu l’intention de nous adresser à tous les lecteurs, de faire connaître la Chine et non pas de retracer exclusivement les faits qui concernent nos missions ; c’est dans les Annales de la propagation de la foi qu’on doit lire ces relations intéressantes, véritables bulletins de l’Église militante, où sont consignés tour à tour les actes des apôtres, les vertus des néophytes et les combats des martyrs. Pour nous, notre but s’est borné à donner une esquisse du théâtre de cette guerre toute pacifique et à faire connaître les populations que l’Église de Dieu veut soumettre à son empire et faire entrer dans son obéissance. Par là il sera plus facile ensuite, nous l’espérons, de comprendre ces longues luttes du christianisme en Chine et d’apprécier ses victoires.

Encore un mot. On trouvera dans notre récit beaucoup de choses qui paraîtront peut-être invraisemblables, surtout si l’on veut s’en rendre compte à l’aide des idées européennes, et sans se placer, qu’on nous permette cette expression, au point de vue chinois. Cependant nous aimons à