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canon de clément d’Alexandrie

leurs œuvres sur les vieilles généalogies des Grecs, la priorité de Moïse et de la race des Juifs. [8] Les écrits qui sont cités de cet homme se trouvent remplis d’une foule d’autres choses excellentes à apprendre. Dans le premier livre de ses Stromates il nous montre qu’il est lui-même tout proche de la tradition venue des apôtres. Il promet aussi dans cet ouvrage de commenter la Genèse. [9] Dans son traité Sur la Pâque, il confesse qu’il a été contraint par ses amis de rapporter par écrit les traditions qu’il se trouvait avoir entendues des anciens presbytres, pour ceux qui devaient venir plus tard ; il y parle aussi de Méliton, d’Irénée et d’autres dont il insère les récits.



CHAPITRE XIV

[quelles écritures il cite]

Pour abréger, dans les Hypotyposes, il fait des exposés, sous forme de résumés, de toute l’Écriture testamentaire, sans omettre les livres controversés ; je dis l’épître de Jude et les autres épîtres catholiques, celle de Barnabé et l’Apocalypse attribuée à Pierre. [2] Il dit que l’épître aux Hébreux est de Paul, qu’elle a été écrite aux Hébreux dans leur langue, mais que Luc l’a traduite avec soin et l’a publiée pour les Grecs ; voilà pourquoi on trouve à la traduction de cette épître le même air