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— Et ce fou ? demanda Adrien.

— Ah oui, le fou ! Eh bien, le pauvre « Méphisto » a la plus banale des histoires. Il est l’orphelin d’un boyard pauvre. Il n’était qu’un lycéen de dix-huit ans quand il vit son père, leur voiture et le cheval broyés par un train sur un passage à niveau. Il s’en tira sans une égratignure, mais il y laissa sa raison. Depuis, voilà quinze ans qu’il fait le « tour du monde ».

panaït istrati.

(À suivre.)