à ce qu’elle a fait ! Pour moi, je lutte pour empêcher ma maîtresse de se perdre ; mais vous, entrez dans le palais, et détournez-la de mourir : des amis nouveaux sont plus persuasifs que ceux qu’on voit tous les jours.
Nous entendons dans le palais les cris des serviteurs, excités par les scènes que tu nous annonces. L’infortunée ! elle montre bien le désespoir que lui cause son crime ; elle s’élance hors du palais, elle s’échappe des mains de ses serviteurs, pour se donner la mort.
Hélas ! hélas ! laissez mes mains arracher mes cheveux ; laissez-les déchirer mon visage.
Ma fille, que veux-tu faire ? pourquoi défigurer ton corps ?
Ah ! hélas !… vole dans les airs, loin de ma tête, voile léger.
Ma fille, cache ta poitrine, couvre-la de ton péplus.
Pourquoi cacher ma poitrine ? mes torts envers mon époux ne sont-ils pas à découvert, visibles à tous les yeux ? Rien n’est caché.
Te désoles-tu d’avoir tramé la mort de ta rivale ?
Je déplore les attentats odieux qui me rendent un objet d’horreur, oui d’horreur pour tous les hommes.
Ton époux te pardonnera cette faute.