sir et te tuer. Et celui que tu appelles ton père s’arrête encore à Delphes, loin de toi !
Je pense bien que tu ne serais pas si malheureuse, s’il était ici ; mais maintenant tu es sans défenseur.
N’a-t-on pas de nouvelles de Pélée ? dit-on s’il doit venir ?
Il est trop vieux pour que sa présence pût te protéger.
J’ai envoyé vers lui à plusieurs reprises.
Crois-tu donc qu’aucuns de ces messagers se soucient de toi ?
D’où vient ? Veux-tu donc te charger toi-même de mon message ?
Que dirai-je pour excuser ma longue absence ?
Tu trouveras bien des prétextes ; car tu es femme.
Il y va de ma vie ; car Hermione est vigilante.
Abandonnes-tu tes amis dans la détresse ?
Non certes ; ne me fais point de reproche. Je pars ; la vie d’une pauvre esclave n’est pas si précieuse, dût-il m’arriver malheur.
Va donc : pour moi, toujours baignée de larmes, je