en armes aux étages supérieurs du palais, et le glaive levé sur le sein de ma fille !
Veux-tu m’interroger, ou m’entendre ?
Ni l’un ni l’autre ; mais la nécessité me contraint à t’écouter.
Sache donc que je vais égorger ta fille.
Assassin d’hélène, tu ajoutes meurtre sur meurtre.
[1580] Que n’ai-je eu ce pouvoir ! et pourquoi les dieux me l’ont-ils dérobée ?
Tu nies le meurtre ; ce que tu dis est pour m’outrager.
C’est à regret que je le nie. Ah ! que n’ai-je pu…
Quoi faire ?… Tu m’effrayes.
Précipiter dans les enfers la furie de la Grèce !
Rends-moi le corps de mon épouse, que je l’enferme dans la tombe.
Redemande-la aux dieux. Mais je vais immoler ta fille.
Le parricide ajoute meurtre sur meurtre.
Je suis le vengeur d’un père ; tu m’as trahi et livré à la mort.