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ÉPILOGUE


Électre et Oreste, tout sanglants, sortent de la maison.

PREMIÈRE PAYSANNE.

Mais les voici qui sortent de la maison, ensanglantés du meurtre nouveau de leur mère, indices victorieux d’un triste sacrifice. Il n’est pas et jamais il ne fut de maison plus malheureuse que les enfants de Tantale.

ORESTE.

Ô Gaia, et toi, Zeus, qui vois toutes les actions des hommes, voyez ces travaux meurtriers, ces deux corps qui gisent à terre ; c’est ma main qui porta le coup, récompense de mes misères.

ÉLECTRE.

Frère, il faut les pleurer. Je suis cause de tout.